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Le système juridique français suit la tradition du droit civil. Le droit français est traditionnellement divisé en deux grandes branches : le droit public et le droit privé.

Le droit public régit les questions concernant les organes administratifs et leurs relations avec les particuliers. En revanche, le droit privé couvre les matières purement commerciales et civiles et concerne toutes les matières qui ne sont pas régies par le droit public.

En ce qui concerne les litiges de droit privé et de droit commercial, le système judiciaire français a une structure à trois niveaux.

Les tribunaux de première instance

Les tribunaux civils (tribunaux d’instance et tribunaux de grande instance) et les tribunaux de commerce sont les tribunaux de première instance, c’est-à-dire que ce sont eux les premiers à examiner un litige et à prendre une décision.

Les tribunaux de grande instance sont généralement compétents pour connaître des litiges privés lorsque le montant litigieux dépasse 10 000 euros et lorsque la loi n’a pas expressément attribué compétence à un autre tribunal. 

Les tribunaux de commerce

Les tribunaux de commerce sont compétents pour connaître des litiges entre commerçants, établissements de crédit et sociétés commerciales, ainsi que des litiges portant sur des actes commerciaux (tels que billets à ordre, lettres de change, etc.).

Les juges des tribunaux de commerce ne sont pas des juges de carrière, mais sont élus parmi les membres de la communauté commerciale. Les tribunaux de commerce sont seuls compétents.

En deuxième instance, les Cours d’appel connaissent des recours formés contre toutes les décisions rendues par les tribunaux civils et commerciaux.

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La Cour de cassation

La plus haute juridiction en matière civile et commerciale est la Cour de cassation. Le rôle de la Cour de cassation est de réexaminer les décisions des juridictions inférieures sur la base d’erreurs de droit et de procédure, mais pas sur des aspects factuels.

Un juge peut ordonner ou faciliter la présentation de la preuve. Par exemple, dans une affaire de contrefaçon, avant l’introduction d’une action en justice, une partie peut être autorisée en vertu d’une ordonnance judiciaire à rechercher des preuves dans les locaux du futur défendeur.

Les actes commerciaux peuvent être prouvés par tout moyen, sauf disposition contraire de la loi. Par conséquent, tous les types de preuves sont admissibles en matière commerciale (y compris les présomptions et les témoignages).

Droits du public et exigences

Pour représenter quelqu’un en France, un avocat doit être inscrit sur la liste officielle de l’ordre des avocats.

La représentation par un avocat inscrit au barreau français est obligatoire devant les principaux tribunaux civils de première instance et les cours d’appel. La représentation par un avocat agréé français n’est pas obligatoire devant les tribunaux de commerce et les tribunaux d’instance. Un parti peut être représentée par une personne du choix de la personne représentée ou elle peut paraître non représentée.

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Les documents privilégiés lors d’un litige de consommation courante

Les communications (verbales et écrites) entre un client et son avocat sont privilégiées et confidentielles. Toutefois, le conseil est la seule partie soumise à une obligation de confidentialité. Par conséquent, le client peut divulguer ces communications à des tiers.

Les communications entre les avocats des parties adverses sont également confidentielles et ne peuvent être divulguées, à moins que la communication pertinente n’ait été marquée  » officielle « .

Les communications entre l’avocat et les témoins ne sont pas privilégiées, car elles se limitent aux communications avocat-client.

Les avocats internes ne sont pas considérés comme membres d’un « barreau » (principalement parce qu’ils sont considérés comme n’étant pas indépendants de leur employeur). Par conséquent, le secret professionnel ne protège pas leurs communications avec les employés de leur employeur.

Lorsque les partis tentent de régler un différend, les déclarations faites au cours des négociations ne peuvent être divulguées devant un tribunal si les négociations ont été menées par les avocats des parties, puisque ces échanges sont confidentiels en soi.

Un accord de règlement conclu à l’amiable ne peut être divulgué, sauf lorsque cela est nécessaire pour protéger les droits d’une partie dans le cas d’un différend distinct et ultérieur ou à des fins de preuve.

Les situations de non-divulgation

Il y a d’autres types d’informations qui peuvent être protégées, telles que :

  • Les informations relatives à la propriété intellectuelle et à la violation des droits d’auteur.
  • Les informations protégées par le secret médical.
  • Les informations protégées par le secret bancaire.
  • Les informations relatives à la protection de la vie privée.

La France est actuellement en train de mettre en œuvre une loi sur les secrets commerciaux pour se conformer à la réglementation de l’Union Européenne, afin que les entreprises puissent exploiter et partager leurs secrets commerciaux avec des partenaires commerciaux privilégiés. Cette loi a été adoptée par le Parlement le 21 juin 2018, mais le Conseil constitutionnel a été saisi pour vérifier sa conformité avec la Constitution.

 

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